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Daoyin Yangsheng Gong

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Le Dao Yin Yang Sheng Gong (Qi Gong) est une succession d'enchaînements de mouvements lents. Sa pratique, qui se veut régulière, s'appuie sur la force d'enracinement au sol et la souplesse du mouvement, sur le contrôle de la respiration (tuna) et la concentration mentale (cunsi). Cette maîtrise de la respiration, de la concentration et du mouvement favorise une bonne circulation du sang et de l'énergie, engendre la souplesse et une bonne condition physique et mentale.

Enchainements Daoyin

99 mouvements pour préserverla santé

Daoyin Baojian Gong 

(Tonification Général)e 1 et 2

Poumon 1 et 2

Coeur 1

Rein 1 et 2

Digestif 1 et 2

Foie et Vesicule biliaire

...

Yangsheng Tai Shan (Eventail)

Yangsheng Tai Chi 1

Yangsheng Taiji Bang 1 et 2

...

Yangsheng Daoyin Tai Dao

"Le singe blanc offre le fruit"

partie 2 du Daoyin :

"Shuxin Pingxue Gong – 舒心平血功 : Détendre le cœur et apaiser le sang"

"Le coq d'or annonce l'aube"

Partie 8 du Daoyin:

"Shujin Zhuanggu Gong – 疏筋壮骨功 : Détendre les muscles et renforcer l’ossature"

 

Daoyin (Suite)

 

 

Daoyin Qigong (pinyin : dao yin, « guidage et étirement » effet Wade/Giles : tao yin) : remonte à plus de 5000 ans, est partie intégrante de la Médecine Traditionnelle Chinoise. La méthode de Qi gong que nous exposons ici a pour nom le Daoyin Yangsheng Gong et a été créé par Maître Zhang Guang De, Professeur à l'Université d'Education Physique de Pékin. Le professeur Zhang a développé le Daoyin Yangsheng Gong à partir des théories classiques du Daoyin et pour préserver la vie et la longévité. En dehors des exercices traditionnels de Daoyin, il a aussi élaboré de nouveaux exercices basés sur ses connaissances et son expérience en Wushu et en Tai Chi Chuan, ainsi que sur ses découvertes sur le mouvement en science sportive.

Le Dao Yin Yang Sheng Gong est une succession d'enchaînements de mouvements lents. Sa pratique, qui se veut régulière, s'appuie sur la force d'enracinement au sol et la souplesse du mouvement, sur le contrôle de la respiration (tuna) et la concentration mentale (cunsi). Cette maîtrise de la respiration, de la concentration et du mouvement favorise une bonne circulation du sang et de l'énergie, engendre la souplesse et une bonne condition physique et mentale.

 

 

Le Dao Yin Yang Sheng Gong=>

Dao = La voie,

Yin = Tirer,

Yang Sheng = Nourrir le corps,

Gong = Exercices / Pratique,

 

consiste en une série d'exercices physiques, respiratoires et psychiques qui sont basés sur les principes de la médecine traditionnelle chinoise. Le système du Daoyin Yangsheng Gong offre de nombreuses possibilités différentes qui conviennent non seulement aux malades et pour la préservation de la santé mais aussi aux pratiquants de Wushu et de Tai Chi Chuan. On insiste aussi sur l’aspect artistique et philosophique de la culture traditionnelle chinoise que l’on retrouve dans les nombreux noms des mouvements qui rappellent très souvent les histoires de la culture chinoise. Professeur Zhang a composé un poème qui accompagne les mouvements avec la musique. Ces exercices sont très populaires en Chine parce que leur application dans le domaine du maintien de la santé, aussi bien en ce qui concerne la prévention que la guérison, a été extrêmement positive. Le Dao Yin Yang Sheng Gong est reconnu en Chine, à la fois par l'Association chinoise de wushu qui dépend du Ministère des Sports, et la Chinese Health Qigong Association rattachée au Ministère de la Santé. Il est offciellement enseigné au sein des Universités de Médecine Traditionnelle Chinoise, des Universités des Sports ainsi que dans plus d'une centaine de pays dans le monde. Le but du Daoyin Yangsheng Gong selon le professeur Zhang est de fortifer la santé et de prolonger la vie (yangsheng). Son caractère particulier réside dans l'effort personnel que lui consacre celui qui le pratique,

 

en combinant énergie vitale (qi), intention (yi) et mouvement (xing),

 

dans un entraînement régulier à la fois physique et psychique.

 

Description =>

 

Il s'agit d'une succession d'enchaînements de mouvements lents et continus. Sa pratique, qui se veut régulière (au minimum journalière voir plus selon les pathologies), s'appuie sur la souplesse du mouvement associée à une respiration abdominale, lente, profonde, ténue et ininterrompue, guidée par l'intention (yi). Ses caractéristiques sont la combinaison du mouvement, de la respiration et de la concentration sur des points d’acupuncture ou des méridiens ainsi que des mouvements de torsion en spirale pour stimuler les points situés aux poignets et aux chevilles. Le corps reste souple et détendu pendant tout l'exercice : les tensions sont progressives et ne durent qu'un bref instant ; la détente du corps se différencie d'un

"lâcher". Les mouvements s'enchaînent harmonieusement sans à-coup ni arrêt. Dans certaines séries on effectue des pressions avec les doigts et on masse les points d’acupuncture et les méridiens. On peut bénéfcier, dans certains hôpitaux chinois (notamment dans le Shanxi), de ses applications cliniques tant au niveau des défaillances des systèmes hormonal, coronarien ou nerveux, que des pathologies des articulations et des maladies chroniques (diabète).

 

La méthode =>

 

La théorie principale repose sur les concepts

 

de yin et yang, de wuxing (cinq mouvements), de zangfu (organes trésors et viscères ateliers), de jingluo (les méridiens d'acupuncture), de qi (l'énergie), de xue (le sang) et de jinye (les liquides organiques) et plus globalement de la médecine et des arts martiaux chinois.

 

la méthode comprend deux systèmes :

  • Le daoyin yangsheng gong qui comprend plus de soixante-dix formes (enchaînements) que l’on peut choisir pour la prévention et pour complément thérapeutique.

  • Le yangsheng taiji est une forme de santé plus spécifquement dans l'esprit du tai Chi Chuan mais sans son aspect martial, d'où l'appellation Tai Chi Chang où la "paume" remplace le "poing".

Dans ces deux systèmes, on utilise toujours le grand principe de la médecine traditionnelle chinoise

: « Bian Zheng Lun Zhi », c’est-à-dire « différencier les syndromes afn de réaliser le soin ».

 

 

 

 

1. les mouvements :

 

• Justes : se rapprocher le plus possible du mouvement exact, sans forcer pour ne pas entraîner un blocage énergétique,des lésions tissulaires et articulaires, et sans rester en dessous de ses possibilités ce qui ne mobilisera aucune énergie.

• Equilibrés: bonne répartition entre les différentes articulations, d’un coté à l’autre, entre le haut et le bas du corps. Ne pas compenser : si le bassin ne tourne pas beaucoup, ne pas tourner davantage le cou pour aller plus loin.

• Harmonieux : plus un mouvement sera harmonieux, plus l’énergie en général circulera et mieux il se placera dans l’espace pour se réunir aux éléments extérieurs. • Naturels : il est important de respecter la physiologie articulaire et musculaire de chacun. Les exercices développent souplesse et tonicité mais dans les limites de chacun.

 

 

2. La respiration :

 

Son rôle, plus important que le mouvement, est essentiel sur le plan énergétique. Elle est abdominale, lente, profonde, harmonisée avec la durée du mouvement ,En début de pratique, la respiration est naturelle, l’essentiel étant la bonne intégration du mouvement.

• Inspiration : prendre l’énergie de l’extérieur pour la faire pénétrer dans le corps et la concentrer vers le centre “Dantian”

3. Concentration de l’ esprit :

 

“Là où est l’esprit, est l’énergie”

 

Cette 3ème étape permet d’approfondir le travail, d’aller vers le véritable travail énergétique ; Une pratique régulière et patiente permet de conduire l’énergie dans le corps, de réaliser une éducation de l’esprit :

- Ralentir le mouvement des pensées, les laisser passer comme les nuages dans le ciel sans les retenir.

- “Une pensée remplace mille pensées, une image remplace mille images”Progressivement orienter la pensée sur l’image correspondant au mouvement pour pénétrer dans l’essence du mouvement.

- Le corps énergétique se constitue petit à petit et entre en communication constante avec l’environnement.

 

Préparation à la pratique :

 

Avant le début de toute pratique, il est nécessaire de consacrer quelques instants à un petit moment de détente. Pour que l’énergie puisse circuler, son passage doit être dégagé. Un lâcher – prise est le point de départ :

- Ne plus lutter contre les tentions, les exigences les soucis mais au contraire laisser le corps respirer. Cette préparation ne doit pas être trop longue et permet également de trouver la bonne position pour commencer les mouvements :

- Pas de ceinture, ni de col serré.

- Debout, le poids du corps se repartit sur les deux pieds

- Corps droit et détendu.

- Relâcher les traits du visage.

- Vérifer la position du cou, menton légèrement rentré.

- Imaginer un fil qui suspend la tête par son sommet “Bai hui”.

- Les épaules descendent, les bras se relâchent.

- Détente des doigts.

- Détente des muscles du dos.

- Bassin en équilibre entre les muscles lombaires et le ventre.

- Hanches relâchées, basculées légèrement vers l’avant pour éviter la cambrure lombaire, être bien “assis”dans son bassin.

- Genoux légèrement féchis.

- Toutes les parties du corps sont relaxées mais sans abandonni mollesse.

- L’esprit est tranquille, le visage souriant, la pensée concentrée

- La respiration fine, profonde, longue, silencieuse.

- L’attention est portée sur le sommet de la tête et sous la plante des pieds (1 Rn).

- Les pieds s’enracinent, la tête entre en contact avec le ciel, tel un trait d’union entre

le Ciel et la Terre.

 

Réciter mentalement :

 

Avant de commencer l'exercice réciter mentalement le poème suivant :

 

 

 

« La nuit est profonde, calme et silencieuse.

Chasse les dix mille soucis de la vie,

l'esprit concentré veille au “Dantian”(1)

et tiens bien clos les « Sept Orifces » (2).

Respire profondément, lentement et doucement

forme en haut le « pont de communication de l'énergie » (3).

Le corps éprouve une sensation de légèreté,

telle l’hirondelle au printemps,

qui vole et virevolte jusqu'aux lointains nuages. »

 

 

 

 

 

 

1. (Champ du Cinabre)

2. (yeux, nez, bouche, oreilles. On les appelle « GUAN » (fonctionnaire) par analogie aux rôles des « Cinq Organes » (selon le « LINGSHU »).

3. (Assurer la liaison entre le « Méridien Gouverneur » (DM.) et le « Méridien Conception » (RM.) afn de réaliser la « Petite Circulation Céleste », la langue établissant la liaison forme ce qu'on appelle en alchimie taoïste le « Pont des Pies supérieur ».

 

 

Ce QI GONG est composé de 8 mouvements

qui doivent être enchaînés harmonieusement, sans à coup, sans arrêt. Les mouvements sont comptés en chinois :

 

0 : 零 (Líng)

– 1 : 一 (Yī)

– 2 : 二 (Èr)

– 3 : 三 (Sān)

– 4 : 四(Sì)

– 5 : 五 (Wǔ)

– 6 : 六 (Liù)

– 7 : 七 (Qī)

– 8 : 八 (Bā)

 

(– 9 : 九 (Jiǔ)

– 10 : 十 (Shí)

– 100 : 百 (Bǎi)

12 se dit « Shí’èr » soit « 10-2 » )

 

 

20 se dit « èr Shi » soit « 210 »

Se souvenir que seul un travail régulier, contant, persévérant, permet de fortifier le Qi et de sentir sa présence. L’exercice peut-être fait matin et soir pendant 30 minutes au plus. S’interrompre dés les premiers signes de fatigue. Pas de pratique dans le vent et dans une atmosphère humide.

 

Quelques abréviations :

 

F. foie

VB. vésicule biliaire

C. coeur

IG. intestin grêle

XB. Xin bao (maître coeur)

Rt. rate/pancréas

E. estomac

P. poumons

GI. gros intestin

Rn. reins

V. vessie

SJ. San Jiao (triple réchauffeur)

DM. vaisseau gouverneur

RN. vaisseau conception

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